le sens de la marche
marc ducret, guitares

Bruno Chevillon, contrebasse, basse electrique
Eric Echampard, batterie
Antonin Rayon, piano, fender rhodes, clavinet
Paul Brousseau, claviers, samplers
Tom Gareil, vibraphone, marimba
Matthieu Metzger, saxophones alto, soprano
Hugues Mayot, saxophones ténor, baryton
Yann Lecollaire, clarinettes, flûte
Pascal Gachet, trompette, bugle, trompette basse
Jean Lucas, trombone

De la suite dans les idées.
J'avais collaboré avec Ducret sur les orchestres de Daniel Humair et de Oliva/Raulin.
Octobre 2003, sortie de son "Qui parle ?" sur Sketch.
Marc travaille déjà à son premier projet en grand ensemble "Le sens de la marche".
Printemps 2006, Sketch n'existe plus mais les affaires reprennent.
On se retrouve au bistrot, je lui exprime mon plus vif intérêt pour son Sens de la Marche
dans le cadre d'une sortie sur Minium/Discograph en 2008. Il est d'accord.
L'enregistrement se fera en public - "Je suis trop malheureux en studio".
D'ailleurs ses deux disques autoproduits en 2005 et 2006 ont été enregistrés en concert.
L'orchestre a pas mal de dates qui devraient se terminer au Délirium à Avignon
vers la fin de l'année 2007.
On décide que c'est le meilleur endroit pour fixer la musique.
Fin de l'automne 2006, je mets un terme à la collaboration avec Discograph,
Minium n'existe plus et les affaires s'arrêtent, ce projet tombant à l'eau avec quelques autres.
Mais la musique, elle, est inexorable.
Marc enregistre comme prévu les derniers concerts de cet orchestre
qui ne jouera plus ensuite.
Printemps 2008, on boit un verre ensemble chez Stéphane Oskéritzian
à l'occasion d'une réunion Sans Bruit.
"Et Le sens de la marche, c'en est où ?
- Nulle part, j'ai une bande mais pas de label.
- Et moi, j'ai un label mais pas d'argent, j'ai tout mis dans mon projet
sur Stephen Foster qui sort dans trois mois."
Stéphane Berland d'Ayler Records et co-conspirateur Sans Bruit est là lui aussi.
Il a un label, peut-être juste pas approprié. Il propose spontanément de coproduire
avec Marc une sortie sur Illusions.
Une petite vingtaine d’obstinés, cinq labels,
il n'en faut donc pas plus pour véhiculer les idées.
PHILIPPE GHIELMETTI

philippe ghielmetti
philippe@illusionsmusic.fr

photo cecil mathieu