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Une musique de chambre improvisée,
traversée par les lambeaux mélodiques
qui traînent elles les âmes défuntes de l'Americana
et dont Bill Carrothers torsade les harmonies
à sa manière, bouleversante.
Frank Bergerot • Jazz Magazine
Au sources de l'Americana.
Temps suspendu.
Emotion intense.
Frédéric Goaty • Muzic
Chaque musique de The Voices That Are Gone,
rendue immédiatement familière, trouve à imprimer
sa force émotionnelle au regard de celles alentour,
de sorte à composer un tableau harmonique à la fois
homogène et contrasté où se nouent drames et bonheurs intimes. Du solo à l’association de timbres piano/voix/violoncelle,
du blues à la musique de chambre, de l’utilisation
attendue ou dévoyée des instruments (étonnant violoncelle transformé en guitare bluesy sur “Hard Times
Come Again No More”, qui voit par ailleurs le chant
de Peg Carothers se décupler en chœur gospel),
se projette une œuvre trop longtemps restée en sommeil,
qui vient s’imposer comme un moment de douce lumière.
La voix et les deux instruments parviennent à créer un climat,
une féerie sonore grandiose et inquiétante...
Pierre de Chocqueuse • blogdechoc
De cette musique qui, ainsi que l’écrit MattTurner,
"n’est ni du jazz, ni de la musique classique ni du blues,
même si ces styles y transparaissent tout au long",
on retient la dévotion que portent les musiciens
à ce compositeur mal connu, cet immense respect
de la mélodie interprétée, la retenue émotionnelle
de Matt Turner, la délicatesse dans les variations
harmoniques de Bill Carrothers, la toujours présente
qualité de la production, qui font de ce témoignage
un document exceptionnel.
Ce disque creuse le sillon de la mémoire musicale
des Etats-Unis avec beaucoup d'inspiration et d'originalité.
Lionel Eskenazi • Jazzman
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